Beit-Sahour est une ville de Palestine, située à une dizaine de kilomètres au Sud de Jérusalem, et à l’Est de Bethléem. Selon la tradition, c’est à Beit-Sahour (“Le champ des bergers” en français), que l’ange a annoncé aux pâtres veillant sur leurs troupeaux la nouvelle de la naissance de Jésus. La ville et ses faubourgs abritent environ 17’000 habitants et constitue la dernière ville palestinienne à majorité chrétienne.

Les premières sources de revenu sont le tourisme, l’artisanat (confection de crèches en bois d’olivier et d’objets en nacre), le travail salarié en Israël et l’industrie textile. Actuellement, comme dans tout le Territoire Palestinien Occupé (TPO), la vie y est dure, le chômage important et les déplacements fortement limités par les check-points et le mur. Cependant, le niveau de scolarisation reste élevé et l’on y compte de nombreux groupements et associations œuvrant auprès des jeunes, des aînés, des personnes handicapées, ainsi que pour la protection de l’environnement ou le rapprochement entre les peuples.

Au fil des ans, la population de Beit-Sahour s’est caractérisée par une résistance non-violente à l’occupation israélienne. Ainsi, en 1989, constatant qu’Israël n’investissait rien des impôts dans les territoires, les habitants se sont lancés dans une grève des impôts, qui provoqua une série de sanctions graves de la part d’Israël. Cette situation motiva la création de l’association afin de venir en aide aux habitants durement éprouvés.

En référence, vous pouvez consulter à ce sujet l’article Wikipédia sur Beit-Sahour (en anglais), ainsi qu’un texte sur La résistance populaire à Beit-Sahour repris du livre de Mazin Qumsiyeh  : “Une histoire populaire de la résistance palestinienne”.